SANDRINE BONNAIRE – ERIK TRUFFAZ - MARCELLO GIULIANI
"L’Homme atlantique" suivi de "L’Homme assis dans le couloir" de Marguerite Duras
jeudi 19 avril 2018
Le Dôme - Saumur
Horaire : 20h
Tarif C
« Prima la musica o prima la parola ? » Cet adage né de la querelle entre Italiens et Français au XVIIIe siècle questionne la relation qu’entretient le mode d’expression musicale avec l’écriture, la note avec le verbe. Ce n’est pas en les confrontant mais plutôt en les associant que le trompettiste Erik Truffaz ouvre les portes sur l’univers de Marguerite Duras. Le musicien a choisi ses oeuvres pour la musique qui s’en dégage, propice à l’oralité, y compris dans les silences qui entrecoupent ses mots.
Avec L’Homme assis dans le couloir et de L’Homme atlantique de Marguerite Duras, dans lesquels l’amour meurt avant même qu’il ne naisse. La rencontre entre un homme et une femme est condamnée dès le premier geste, le premier baiser, le premier regard qui détaille, implacable, qui découpe, en autant de plans fixes à apprivoiser, qui dissèque les sentiments. Ces textes sont écrits de façon à ce que le lecteur/spectateur soit le témoin. Dans un premier temps, la cinéaste crée de l’image cinématographique, et dans un deuxième temps, l’écrivain du récit crée des images qui cette fois-ci ne seront jamais réalisées. Sous le regard de Richard Brunel, c’est la voix sensuelle et habitée de Sandrine Bonnaire qui incarnera la parole de Duras, écrivain et cinéaste. La partition musicale, improvisée par Erik Truffaz et son complice de longue date Marcello Giuliani se jouera, en réaction ou en contrepoint des textes lus, dans une commune intelligence des sens et de la musique.
déconseillé aux moins de 16 ans
Lectures musicales
Avec : Sandrine Bonnaire : voix; Erik Truffaz : trompette, claviers; Marcello Giuliani : contrebasse, guitare; Richard Brunel : mise en espace; Maël Fabre : lumières; Salvatore Dardano : son
« Prima la musica o prima la parola ? » Cet adage né de la querelle entre Italiens et Français au XVIIIe siècle questionne la relation qu’entretient le mode d’expression musicale avec l’écriture, la note avec le verbe. Ce n’est pas en les confrontant mais plutôt en les associant que le trompettiste Erik Truffaz ouvre les portes sur l’univers de Marguerite Duras. Le musicien a choisi ses oeuvres pour la musique qui s’en dégage, propice à l’oralité, y compris dans les silences qui entrecoupent ses mots.
Avec L’Homme assis dans le couloir et de L’Homme atlantique de Marguerite Duras, dans lesquels l’amour meurt avant même qu’il ne naisse. La rencontre entre un homme et une femme est condamnée dès le premier geste, le premier baiser, le premier regard qui détaille, implacable, qui découpe, en autant de plans fixes à apprivoiser, qui dissèque les sentiments. Ces textes sont écrits de façon à ce que le lecteur/spectateur soit le témoin. Dans un premier temps, la cinéaste crée de l’image cinématographique, et dans un deuxième temps, l’écrivain du récit crée des images qui cette fois-ci ne seront jamais réalisées. Sous le regard de Richard Brunel, c’est la voix sensuelle et habitée de Sandrine Bonnaire qui incarnera la parole de Duras, écrivain et cinéaste. La partition musicale, improvisée par Erik Truffaz et son complice de longue date Marcello Giuliani se jouera, en réaction ou en contrepoint des textes lus, dans une commune intelligence des sens et de la musique.
déconseillé aux moins de 16 ans
Avec : Sandrine Bonnaire : voix; Erik Truffaz : trompette, claviers; Marcello Giuliani : contrebasse, guitare; Richard Brunel : mise en espace; Maël Fabre : lumières; Salvatore Dardano : son