RICHARD III
De Carmelo Bene
d’après William Shakespeare
« Il se sait et se veut seul. Il se veut roi – nulle autre identité ne lui suffira. »
Électre, Caligula, Don Quichotte… des monstres.
Le monstre qui est en nous est aussi un moteur, une force, une zone libre. Sans la possibilité d’accueillir le monstre, l’essentiel ne peut ressortir. Pour Carmelo Bene, qui adapte la pièce de William Shakespeare, il n’y a pas le mal, le bien, la chose mal, la chose bien. Tout se confond : douleur, joie, effort, jouissance… Jusqu’où pouvons-nous aimer souffrir pour accéder au sommet… au pouvoir ?
En adaptant ce qu’était le vrai Richard III d’Angleterre, nous pouvons constater qu’il n’était pas aussi monstrueux… Mais comme le souligne Emmanuel Ray, metteur en scène de cette création, tous les hommes et toutes les femmes qui gravitaient autour de lui avaient une forte et imperturbable monstruosité.
« Regarde, regarde mon sang, regarde le sang des Lancaster… Je pleure, est-ce-que tu le vois ? Vois-tu comme je pleure la mort de mon père ? Moi qui n’ai ni pitié, ni amour, ni peur.
Henri a dit vrai sur mon compte… Lorsque la sage-femme toute stupéfaite m’a vu, elle s’est écriée : « Jésus, Jésus, prend garde, il est né avec ses dents ! »
Et c’est vrai ! Et cela annonçait clairement que je gronderais et mordrais et agirais comme un chien. »
Un texte fort, une mise en scène qui touche.
Théâtre - Création
Mise en scène et scénographie : Emmanuel Ray. Avec : Fabien Moiny, Mélanie Pichot, Stéphanie Lanier, Justine Wojtyniak, Myriam Jarmache. Assistant à la mise en scène : Nicolas Pichot. Son et musique : Tony Bruneau. Création lumière : Natacha Boulet-Räber. Régie : Hugo Dupont et Jean Cardoso. Chargées de production : Françoise Chamand et Mélanie Bonnet. https://theatre-en-pieces.fr
« Il se sait et se veut seul. Il se veut roi – nulle autre identité ne lui suffira. »
Électre, Caligula, Don Quichotte… des monstres.
Le monstre qui est en nous est aussi un moteur, une force, une zone libre. Sans la possibilité d’accueillir le monstre, l’essentiel ne peut ressortir. Pour Carmelo Bene, qui adapte la pièce de William Shakespeare, il n’y a pas le mal, le bien, la chose mal, la chose bien. Tout se confond : douleur, joie, effort, jouissance… Jusqu’où pouvons-nous aimer souffrir pour accéder au sommet… au pouvoir ?
En adaptant ce qu’était le vrai Richard III d’Angleterre, nous pouvons constater qu’il n’était pas aussi monstrueux… Mais comme le souligne Emmanuel Ray, metteur en scène de cette création, tous les hommes et toutes les femmes qui gravitaient autour de lui avaient une forte et imperturbable monstruosité.
« Regarde, regarde mon sang, regarde le sang des Lancaster… Je pleure, est-ce-que tu le vois ? Vois-tu comme je pleure la mort de mon père ? Moi qui n’ai ni pitié, ni amour, ni peur.
Henri a dit vrai sur mon compte… Lorsque la sage-femme toute stupéfaite m’a vu, elle s’est écriée : « Jésus, Jésus, prend garde, il est né avec ses dents ! »
Et c’est vrai ! Et cela annonçait clairement que je gronderais et mordrais et agirais comme un chien. »
Un texte fort, une mise en scène qui touche.
Mise en scène et scénographie : Emmanuel Ray. Avec : Fabien Moiny, Mélanie Pichot, Stéphanie Lanier, Justine Wojtyniak, Myriam Jarmache. Assistant à la mise en scène : Nicolas Pichot. Son et musique : Tony Bruneau. Création lumière : Natacha Boulet-Räber. Régie : Hugo Dupont et Jean Cardoso. Chargées de production : Françoise Chamand et Mélanie Bonnet. https://theatre-en-pieces.fr