Vingt ans après sa création, Béatrice Massin reprend sa jubilatoire et intemporelle pièce Que ma joie demeure dont la matière essentielle demeure la musique de J-S. Bach et de ses concertos Brandebourgeois. La chorégraphe y réaffirme, avec dix nouveaux interprètes, son intention de faire que chaque danseur ait un corps instrument de musique et que la communauté des interprètes vive le rapport à la partition musicale comme un orchestre. Elle convoque ici la corporalité baroque, tonique et centrée, qui donne aux corps cet éclat si particulier et la conjugue avec une vision contemporaine de l’espace. L’oeuvre est un grand crescendo qui accumule l’énergie de la danse en silence et en musique et vient nous offrir un élan de joie vital. Béatrice Massin clôture avec cette pièce emblématique de son répertoire le parcours chorégraphique qu’elle a entrepris il y a 30 ans en créant Fêtes galantes.
Conception et chorégraphie Béatrice Massin Assistante à la chorégraphie et notatrice Béatrice Aubert Interprètes Lou Cantor, Antonin Chediny, Rémi Gérard, Yan Giraldou, Marion Jousseaume, Mylène Lamugnière, Léa Lansade, Clément Lecigne, Enzo Pauchet, Alessia Pinto.
Musique J-S. Bach, concertos Brandebourgeois (2e, 3e, 6e) enregistrés par « The Amsterdam Baroque orchestra », direction Ton Koopman. Duo « Wir eilen », Cantate BWV 78, enregistrée par la Chapelle Royale, direction Philippe Herreweghe.
Création sonore et régie son Emmanuel Nappey Création lumières Rémi Nicolas assisté de Thierry Charlier Régie générale et lumière Thierry Charlier en alternance avec Boris Molinié Création costume Dominique Fabrègue, recréés par Clémentine Monsaingeon
Direction de production et diffusion La Table Verte productions Administration de production Marc Pérennès Photographies Jean-Pierre Maurin