A l’instar du Théâtre National Populaire de Jean Vilar et sur les pas de Nicolas Liautard, la rencontre entre les oeuvres essentielles (pas forcément connues du grand public) et le cheminement intellectuel, poétique et sensible de tout citoyen sont toujours à inventer sous des formes nouvelles. L’idée de ces « Lectures de salut public » est de vous proposer d’aborder des thématiques et des courants de pensée qui, de l’Antiquité à aujourd’hui, ont fait ce que nous sommes. Ouvertes à tous, elles sont à la fois débats avec des philosophes, poètes, artistes, scientifiques, économistes, sociologues, le public… et lectures éclairées par des comédiens.
« On n’arrête pas le progrès !? » > Le progrès de l’humanité se réduit-il aux progrès techniques ? > Le progrès ne vaut-il que s’il est partagé par tous ! > Le progrès est-il la somme de tous les progrès ? > Le mot n’est-il pas un mot piège (encore un), un mot chausse-trappe si l’on n’y joint pas de précision pour le spécifier ? > Le progrès continu des sciences et des techniques implique-t-il un progrès humain symétrique ? > La mise en commun des savoirs et l’amélioration matérielle et morale du genre humain chères à Condorcet et aux Lumières sont-ils toujours d’actualité ? > Existe-t-il un projet global de progrès dans l’intérêt de l’humanité ? > Le progrès à perpétuité participe-t-il à la liberté ou à l’asservissement ? Enthousiaste, confiante, fataliste, pessimiste, les définitions, les approches et les attentes du progrès sont très contrastées dès lors que l’on veuille bien revenir à l’essence de ce concept, de cette philosophie diraient certains.
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