Hugh Preston est un animateur-vedette de télévision, marié depuis 15 ans à Liz qu’il trompe avec de nombreuses maîtresses. Un vendredi soir, Hug dit à sa femme qu'il sait qu'elle a un amant. Au pied du mur, elle avoue alors à Hugh sa liaison avec un homme avec qui elle compte partir le dimanche matin suivant. Hugh offre à sa femme de prendre les torts à sa charge, et de se faire prendre en flagrant délit d'adultère au domicile conjugal avec sa secrétaire, et invite l’amant à passer le weekend à la maison afin de régler les questions du divorce. Liz refuse cette proposition qu'elle juge incongrue. Mais lorsque Hugh lui avoue qu'il lui a tendu un piège et qu'il ne savait rien de sa liaison avec Brownlow, Liz, piquée au vif, accepte pour montrer à Hugh à quel point son amant est mieux que lui. Voici donc Liz (la femme), Hugh (le mari), John (l'amant), Patricia (la secrétaire de Hugh), plus Mme Grey (la gouvernante) et un canard récalcitrant, réunis pour un week-end au cours duquel Hugh, en joueur d'échecs qu'il est, va tout faire pour reconquérir sa reine.
"Monter le Canard à l’orange de William Douglas Home dans la merveilleuse adaptation de Marc Gilbert Sauvajon, c’est tenter de renouer avec ce que la comédie de boulevard peut avoir de plus étincelant, de plus joyeux, de plus brillant. C’est plonger le spectateur dans un feu d’artifice d’esprit et de drôlerie. Nous rêvons tous de récupérer un jour l’être que nous aimons et qui s’éloigne. Mais qui pourrait le faire avec autant de jubilation que Hugh Preston ? Avec des délicatesses et des subtilités infinies, Home et Sauvajon nous entrainent dans un tourbillon étourdissant auquel je rêve de rendre justice. Nous avons hâte de nous mettre au travail."