LA FOLLE JOURNÉE EN RÉGION
Direction artistique René Martin
"Le rythme des peuples" - 23ème édition
Du vendredi 27 au dimanche 29 janvier
Saumur et Fontevraud
De 2 à 14€ - Hors abonnement
“Un monde nouveau” : nombreux sont, dans l'histoire de la musique, les compositeurs qui ont à un moment donné quitté leur pays, et parfois leur continent d'origine, pour s'établir dans une autre contrée ou y séjourner momentanément.
Ce sont en premier lieu des raisons politiques qui ont contraint, au XXe siècle essentiellement, de nombreux compositeurs à quitter leur patrie sous la pression de régimes totalitaires : fuyant la censure ou les persécutions, Rachmaninov, Prokofiev, Stravinsky, Bartók, Schoenberg, Granados, Albéniz et bien d'autres ont ainsi trouvé refuge dans des pays devenus d'importantes terres d'accueil pour les artistes exilés, parmi lesquels les États-Unis et la France avec Paris, capitale culturelle de l'époque.
L'histoire montre cependant qu'il est aussi des exils choisis, et non subis, par les compositeurs naturellement désireux de découvrir d'autres cultures, de s'approprier d'autres langages ; cette nécessaire ouverture au monde, condition de l'épanouissement du génie créateur, a ainsi conduit, à toutes les époques, de nombreux musiciens à s'aventurer sur des terres étrangères : ce sera notamment le cas de Dvorák, invité à la fin de sa vie à venir diriger le prestigieux Conservatoire de New York, où il séjournera trois ans en s'imprégnant de la culture populaire américaine.
Ce sont toutes ces oeuvres nées de la stimulante confrontation entre des univers différents que La Folle Journée s'attachera à mettre en lumière au cours de cette 24ème édition.
René Martin
Informations pratiques :
Le programme en version papier est disponible à l'Office de Tourisme de Saumur dès à présent et sur chaque lieu. A noter, la billetterie du Théâtre Le Dôme est fermé durant les vacances scolaires.
Musique classique
“Un monde nouveau” : nombreux sont, dans l'histoire de la musique, les compositeurs qui ont à un moment donné quitté leur pays, et parfois leur continent d'origine, pour s'établir dans une autre contrée ou y séjourner momentanément.
Ce sont en premier lieu des raisons politiques qui ont contraint, au XXe siècle essentiellement, de nombreux compositeurs à quitter leur patrie sous la pression de régimes totalitaires : fuyant la censure ou les persécutions, Rachmaninov, Prokofiev, Stravinsky, Bartók, Schoenberg, Granados, Albéniz et bien d'autres ont ainsi trouvé refuge dans des pays devenus d'importantes terres d'accueil pour les artistes exilés, parmi lesquels les États-Unis et la France avec Paris, capitale culturelle de l'époque.
L'histoire montre cependant qu'il est aussi des exils choisis, et non subis, par les compositeurs naturellement désireux de découvrir d'autres cultures, de s'approprier d'autres langages ; cette nécessaire ouverture au monde, condition de l'épanouissement du génie créateur, a ainsi conduit, à toutes les époques, de nombreux musiciens à s'aventurer sur des terres étrangères : ce sera notamment le cas de Dvorák, invité à la fin de sa vie à venir diriger le prestigieux Conservatoire de New York, où il séjournera trois ans en s'imprégnant de la culture populaire américaine.
Ce sont toutes ces oeuvres nées de la stimulante confrontation entre des univers différents que La Folle Journée s'attachera à mettre en lumière au cours de cette 24ème édition.
René Martin