La Conversation de Jean d’Ormesson Nous sommes un soir de l’hiver 1803-1804 aux Tuileries, au coeur d’une conversation imaginaire entre Bonaparte et son deuxième consul, ami et confident, Jean-Jacques Régis de Cambacérès. Au comble de la tension entre l’esprit révolutionnaire et l’avidité de puissance, le vainqueur d’Arcole tente de rallier son complice à ses convictions. Une seule volonté anime le héros républicain : bâtir sa légende. L’Empire, va-t-il démontrer avec éloquence, c’est la République qui monte sur le trône ? Jean d’Ormesson nous présente à la fois l’homme et le mythe. (1h10)
Le Souper de Jean-Claude Brisville Le 6 juillet 1815, à Paris, sous l’occupation de la Coalition, Talleyrand et Fouché, tous deux ministres sous Napoléon Ier, se retrouvent pour un dîner alors que l’empereur déchu vogue vers Sainte-Hélène. Le peuple gronde. La révolte est imminente. Ces deux hommes que tout oppose ont deux heures pour trouver un régime à la France. Le Souper est la pièce qui a fait connaître Jean-Claude Brisville au grand public. Il s’attaque à deux figures machiavéliques qui « hantent toutes les deux, tout en se haïssant, un quart de siècle de notre histoire ». (1h15) Ces deux pièces, jouées dans la même soirée, donnent une vision différente de Napoléon et nous font revivre quelques moments clés de l’Histoire de France grâce à cette talentueuse compagnie, originaire de la Région Pays de la Loire.
Entre les deux spectacles, un dîner sera servi dans le Grand Foyer Jean-Paul Hugot.
Texte : La Conversation, de Jean d’Ormesson Mise en Scène : Fabien Saye Avec : Quentin Isabellon, Florian Joyau Régie Technique : Pierre Fradin
Texte : Le Souper Auteur : Jean-Claude Brisville. Mise en Scène : Antoine Merle Avec : Alexis Renaudin, Pierre Fradin, Quentin Isabellon, Florian Joyau Régie Technique : Pierre Fradin
