Après Je m’en vais mais l’État demeure, Hugues Duchêne adapte le roman historique de Bertrand Guillot : L’abolition des privilèges. Un solo virtuose porté par Maxime Pambet, plonge le spectateur en plein coeur des États généraux de 1789. C’est un État en déficit chronique, où les plus riches échappent à l’impôt. Un régime à bout de souffle. Un peuple à bout de nerfs, qui réclame justice et ne voit rien venir. Un pays riche mais bloqué, en proie aux caprices d’un climat déréglé. Telle est la France à l’été 1789. Jusqu’à ce qu’en une nuit, à Versailles, tout bascule. C’est la Nuit du 4 août. Joué dans un espace quadrifrontal par un acteur incarnant une dizaine de personnages, L’abolition des privilèges est un sprint donnant le sentiment que l’Histoire s’est soudainement accélérée. Saluée au festival d’Avignon et proposée dans le cadre du Chainon Manquant, cette pièce a remporté un succès phénoménal.
Texte : Bertrand Guillot Adaptation et mise en scène : Hugues Duchêne Interprètes : Maxime Pambet et Hugues Duchêne Collaboration artistique et création vidéo : Pierre Martin Oriol Scénographie : Julie Camus Voix off : Lisa Hours Régie son, lumière, générale : Jérémie Dubois Équipe de création Hugues Duchêne, Maxime Pambet et Jérémie Dubois